. Bordée au nord par l’océan atlantique et au sud par la mer des caraïbes, elle est prise entre Cuba (côté occidental) et Porto Rico (côté oriental). Par sa face sud elle fait face à la Colombie et au Venezuela, tandis que sa face nord regarde vers les Bahamas, et au-delà vers la pointe extrême de la Floride.
, s’étend sur un territoire de 48380 km², une surface à peu près équivalente à celle de la Suisse. Elle est séparée de Haïti à l’ouest par une frontière longue de 275 km. Elle dispose par ailleurs de quelques 1288 km de côte dont environ 1/3 sont des plages. Elle compte environ 9 millions d’habitants.
L’île est parcourue, longitudinalement, par
, dont la plus importante, la cordillère centrale, donne naissance au point culminant des Antilles : le Pico Duarte (3175 m). A l’opposé la modeste
et de reliefs plongeant à pic dans la mer.
Alors que les régions du nord et du centre sont
et la région de Monte Cristi au nord ouest ne connaît qu’une végétation chétive et sporadique de type steppique. La République dominicaine est traversée par de nombreux fleuves dont le plus important est l’
(320 km). Les rivières et cascades y abondent.
. Les vents Alizés et du bord de mer contribuent à adoucir la température moyenne qui se situe aux alentours de 25° et reste
tout au long de l’année. L’île connaît une saison d’hiver (d’octobre à avril) et une saison d’été (de mai à septembre), ainsi qu’une saison des pluies pour chacune de ces périodes.
La température moyenne de l’eau peut varier de 26° (en hiver) à 31° (en été) d'où une fréquentation touristique très élevée durant cette saison, idéale pour un
. Toute l’année règne un
(entre 65 et 80 pour cent).
Néanmoins la partie occidentale de l’île est plus sèche que sa partie orientale. De juillet à octobre toute la zone caraïbe, rentre dans la période dite « cyclonique », et
qui se situe au carrefour des cyclones venant de l’atlantique et de ceux en provenance de l’arc antillais n’est pas épargnée par le phénomène. (Elle fut d’ailleurs très sévèrement touchée à deux reprises : par David en 1970 et par George en 1998).
est, comme dans le reste des îles, relativement pauvre du fait de l’activité humaine ajoutée à l’isolement naturel du milieu. Il existe cependant, pour cette même raison quelques espèces endémiques intéressantes. Parmi elles, le
cohabitent avec les oiseaux migrateurs qui viennent passer l’hiver dans les îles. On y trouvera par exemple des
, petit perroquet dominicain doué d’une étonnante capacité à reproduire le langage humain.
. Mais c’est encore la mer qui réserve le plus de surprises, avec de nombreux et magnifiques
aux couleurs chatoyantes et aux formes étonnantes.
On pourra également y observer
qui viennent en hiver se reproduire et mettre au monde leurs petits dans la baie de Samana. Il ne faut pas rater une occasion d'en apercevoir pendant votre
, en passant par les cèdres et l’acajou, ainsi que par le « flamboyant » qui déploient tout au long de l’été ses magnifiques fleurs rouges. La flore dominicaine abonde en
est omniprésente. De manière générale toutes les fleurs tropicales ornementales y sont représentées.
Tour d'horizon des principales destinations touristiques de la République Dominicaine. Saint-Domingue, la capitale. La magnifique presqu'île de
. La
Saint-Domingue
Située sur la face sud de l’île, fondée par le Frère de Christophe Colomb, en 1496, elle fût la
capitale administrative du nouveau monde. Elle devint le siège de la première université, de la première cathédrale, de la première audience royale espagnole ainsi que du premier hôpital.
Santo Domingo, fut tout d’abord nommée
Nueva Isabela, en référence à la première ville –Isabela- que Colomb décida de faire établir lors de son second séjour sur
Hispaniola mais qui fut vite abandonnée. Ce n’est qu’à la longue sans que l’on sache d’ailleurs très bien pourquoi que le nom de Santo Domingo finit par prévaloir tant chez les espagnols que chez les français.
Initialement construite sur la rive gauche du
fleuve Ozama, elle fut détruite par un cyclone en 1502. Nicolas de Ovando décida de la faire reconstruire
sur la rive droite du fleuve. Elle eût à subir de nombreuses attaques de pirates dont la plus célèbre est restée celle de Francis Drake en 1586. Ayant pris possession de la ville et commencé à la détruire celui-ci exigea une rançon faramineuse à ses habitants pour la libérer (que les espagnols finirent par régler !).
C’est aujourd’hui une a
gglomération très étendue, qui compte à peu près 3 millions d’habitants et s’étend sur près de 400 km². C’est la
capitale de la République Dominicaine en même temps qu’
une des plus belle ville des Antilles.
Le premier
centre d’intérêt touristique de Santo Domingo, est bien sûr la
vieille ville coloniale.
Inscrite par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité elle a pu faire l’objet récemment de très significatifs travaux de restauration, grâce à un accord entre les gouvernements espagnols et dominicains.
Le
Malecon est aussi un lieu incontournable de
Santo Domingo pour un magnifique
séjour dernière minute. Officiellement appelée
Avenida Georges Washington (mais les résidents disent
« Malecon ») c’est une immense artère qui longe la mer des caraïbes sur 15 km. Elle est un haut lieu de la vie nocturne et festive, et c’est aussi l’endroit où les
comparsas défilent pour les carnavals de la capitale. On y retrouvera également deux obélisques,
vestiges de l’ère Trujillo.
Le
mercado modelo, est également à voir. C’est le principal marché d’artisanat de la ville et à nouveau, un héritage du règne du dictateur Trujillo. Il fut inauguré en 1942 et était d’une conception très moderne pour l’époque. On y trouve foule d’objets et de biens issus de l’artisanat local mais également de la nourriture :
viandes, poissons, fruits et légumes etc.
La péninsule de Samana
Elle se trouve à l’est de l’île sur sa face nord. Elle est située à 3 heures et demi en voiture de
Puerto Plata et il faudra compter une heure de plus en partant de la capitale. La
péninsule de Samana est une presqu’île d’une soixantaine de kilomètres de long sur vingt de large. Le tourisme n’y est pas encore aussi développé qu’ailleurs, ce qui en fait l’un des endroits les plus agréables de la république dominicaine.
La
cordillère de Samana qui traverse la péninsule, offre des aperçus saisissants avec ses reliefs qui plongent à pic dans l’océan atlantique. La péninsule est par ailleurs une gigantesque réserve naturelle : c’est le
domaine de prédilection des tortues, des
baleines à bosse et de nombreuses
espèces d’oiseaux.
Punta-Cana
Située à l’extrême est, sur la pointe de l’île,
Punta-Cana propose ce qui constitue sans doute les plus plages des caraïbes.
Bande de sable blanc et fin se déroulant à l’infini, entre une mer turquoise et une épaisse frange de cocotiers. C’est un lieu essentiellement dédié au
tourisme balnéaire. Mais il est toujours possible de partir en excursion alentour.
La Romana
Située à une centaine de kilomètres de
Santo Domingo, la Romana fut fondée vers 1502 par Juan de
Esquivel. Son développement date du début du siècle, puisque c’est là que la
Rico Sugar Company décida d’installer la plus grande raffinerie du sucre privée de tout le pays. Avec le déclin du commerce du sucre, la
Romana s’est partiellement reconvertie au tourisme.
Non loin d’elle en effet se trouve le gigantesque complexe de
Casa de Campo, qui est un haut lieu de villégiature de la jet-set internationale. A voir cependant au sein du
complexe de Casa de Campo, Altos de Chavon, reconstruction scrupuleuse (avec les méthodes et les matériaux d’époque) d’un village médiéval, réplique parfaite d’une petite ville Italienne du XVI em siècle…
Cabarete
Cabarete, de création récente, est situé à 13 km de Sosua. La création du village est directement liée à l’essor récent d’un
nouveau sport nautique : le windsurf. Le vent y souffle avec une régularité d’horloge ce qui en fait l’un des meilleurs « spot » du monde. Le vent se lève en général vers midi.
La partie ouest de la plage est réservée aux adeptes du
Kite-surf, tandis que la partie centrale l’est aux windsurfers. Il y a par ailleurs de nombreuses possibilités d’excursion. Derrière le village s’étend la lagune, où, l’on peut espérer, si l’on est patient, observer
de nombreuses espèces d’oiseaux. On peut également
visiter d’intéressantes grottes alentour.
Puerto-Plata
Fondée officiellement en 1496 par
Bartolomé Colomb, la ville connu la prospérité grâce à son activité portuaire. Mais au fur et à mesure que les espagnols découvraient d’autres territoires sur le continent américain elle déclina.
Puerto-Plata se reconverti alors à la contrebande et au commerce avec les pirates anglais et français, et fut détruite pour cette raison par la Couronne Espagnole.
Elle fut reconstruite en 1742 par des familles venues de Canaries. De cette époque datent
les belles maisons victoriennes qu’on trouvera en son centre. Entre autres choses on y pourra visiter la
cathédrale San Felipe Apostol, le musée de l’ambre, et un musée d’art taino…
Parc National del Este et île Saona
Le parc national est réputé pour être l’un des
plus important site archéologique de la culture taino. Les paysages y sont idylliques et la faune protégée. On y trouvera également une piscine naturelle, aux eaux peu profondes, transparentes et d’une couleur magnifique.
L’île de Sanoa quant à elle est située en face de la pointe Sud-Est de l’île et fait partie du parc national. D’une superficie de 130 km² elle ne compte que deux villages de pêcheurs et ne peut être atteinte que par bateau. Parce qu’elle est bien abritée des vents sa lagune intérieure est un
refuge pour les oiseaux migrateurs.
Histoire
Le 5 décembre 1492, la
Santa Maria sous le commandement de
Christophe Colomb, échoue en pénétrant dans les eaux Haïtiennes, au lieu qu’on appelle aujourd’hui
« Fort Liberté ». Colomb baptise
Hispaniola l’île sur laquelle il vient de poser le pied, en manière de reconnaissance à la couronne espagnole qui finance son expédition.
Des
débris de la Santa Maria, il fait construire un fort (le fort de la nativité) dans lequel il laisse une quarantaine d’hommes tandis qu’il repart pour l’Espagne. En même temps que l’histoire de Saint-Domingue vient de commencer, c’est toute la
colonisation espagnole de l’Amérique qui débute.
La découverte de l’Ile et la colonisation espagnole
En 1496,
Bartolomé Colomb (frère de Christophe) fonde la ville de
Saint-Domingue laquelle, d’abord détruite par un cyclone puis reconstruite, devient la capitale d’Hispaniola. Le « règne » des Colombs (c’est le fils Diego qui succèdera à Bartolomé) est marqué, d’une part, par l’instauration des premiers encomiendas, système d’organisation du travail paternaliste censée adoucir le sort des indiens
Cela s’avérera pire encore que l’esclavage pur et simple et d’autre part, par l’importation croissante d’esclaves noirs
en provenance d’Afrique qui viennent suppléer à la main d’œuvre indienne décimée par les mauvais traitements et les maladies. En 1522
Hispaniola connaîtra son premier grand soulèvement d’esclaves noirs (donnant naissance au phénomène des
« nègres marrons »). Ce soulèvement fut précédé de trois ans à peine (1519) par une révolte similaire des indien tainos qui durera jusqu’en 1533 et donnera lieu à une
campagne d’extermination.
Départ des colons espagnols et arrivée des français
Hispaniola ne fut pas l’
« Eldorado » dont Colomb rêvait et ses rares filons d’or furent assez rapidement épuisés. Cependant depuis 1515 on y fabrique du sucre, et ce, en grande quantité. A tel point que l’Espagne refusant de céder le
monopole de son commerce extérieur, est rapidement saturée et n’est plus en mesure d’absorber la production sucrière de l’île.
Le
sucre ne se vendant plus, une grande partie des colons espagnols déserte Hispaniola. Ceux qui restent se lancent dans le commerce des peaux et de la graisse. En effet, le bétail initialement amené par Colomb s’est fortement développé et sa grande disponibilité occasionne une intense activité d’échange avec les contrebandiers Hollandais.
Entre 1603 et 1604 le gouvernement Espagnol décide de remédier à ce trafic, qui le défavorise, en ordonnant la destruction de toutes les agglomérations de la côte ouest de l’île et la concentration des habitants ainsi que de leurs troupeaux dans sa partie orientale. Les espagnols laissent ainsi toute
la partie occidentale de l’île à l’abandon et le bétail restant sur place, livré à lui-même, ne tarde pas à proliférer.
Cependant, aux environs de 1630, une petite centaine de français, qui fuient les espagnols après que ces derniers les aient délogés de
l’île de San Cristobal (Actuellement Saint Kitts) finissent par accoster Hispaniola, et trouvent à leur entière disposition ces milliers de kilomètres carrés de terre libre et inhabitées ainsi que profusion de bétail sans propriétaire.
Ainsi le premier jalon de l’histoire de la partition d’Hispaniola est posé. En effet l’occupation française de fait, sera
officialisée par la couronne Espagnole, lorsque celle-ci, par le
traité de paix de Ryswick (1697), reconnaîtra par omission le droit de la France à revendiquer la propriété de la partie occidentale de l’île. La
petite colonie française d’Haïti est née et le reste d’
Hispaniola (rebaptisée Saint-Domingue) demeure aux espagnols.
Des Années 1610 jusqu’au début du XVIII em siècle, à Haïti, c’est la grande époque des
« flibustiers » (pirates spécifiquement caribéens), qui attaquent et pillent les navires de commerce, de préférence Espagnols, nombreux à croiser dans les parages. C’est aussi le temps des
« Boucaniers », qui font commerce du cuir et de la graisse, et qui disparaîtront à la fin du XVII em siècle, quand les troupeaux auront été exterminés.
Boucaniers et flibustiers ont même une capitale commune : la minuscule mais néanmoins mythique
« île de la tortue », tout près des côtes. Ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre, cultivent les terres et la population de l’île s’accroît.
La Proclamation de la république Haïtienne
En Août 1791 a lieu la
grande insurrection des esclaves d’Haïti, avec à sa tête, l’esclave affranchi : Toussaint Louverture. Le
29 août 1793, la convention proclame l’abolition de l’esclavage. Les Anglais ralliés aux Espagnols tentent de reprendre la colonie aux français mais Toussaint Louverture joint ses forces à celles des français pour chasser les envahisseurs et pacifie la région.
Il en devient le gouverneur en 1795.
Le traité de Bâle, la même année, voit toute la partie orientale de l’île passer aux mains des français, que
Toussaint Louverture occupe aussitôt avec les forces haïtiennes. La France est alors en possession de la plus riche de toutes les colonies européenne du nouveau monde.
Cependant,
Napoléon, qui s’inquiète des velléités autonomiste de
Louverture, et qui désavoue la constitution qu’il a fait adopter en 1801, envoie le
général Leclerc avec pour mission de faire prisonnier Louverture et de le ramener en France, pour y être incarcéré. Ce qui est chose faite en 1802.
Néanmoins, la France a perdu un nombre d’homme considérable et ne peut éviter ni la reprise par les espagnols de la partie orientale de l’île, ni la proclamation de la
république de Haïti le premier janvier 1804. La première république libre et noire de l’histoire est née et c’est
Jacques Dessalines, un ancien esclave, qui en devient le premier empereur.
Saint-Domingue et Haïti
A partir de ce moment, Haïti, n’aura de cesse, qu’elle n’ait envahie
Saint-Domingue, et malgré les revers militaires (Palo Hincado en 1809), la
proclamation d’indépendance de José Nunes Carceres, en 1821 (favorable aux espagnols), elle finira par parvenir à ses fins et à occuper la totalité de l’île pendant 22 ans, jusqu’en 1844.
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