Le
pont romain ou
Taşköprü (pont de pierre) est un
pont d’Adana, quatrième
ville turque par sa superficie, qui
enjambe le fleuve Seyhan (l’ancien Sarus) et qui sépare la ville en deux. Précisions sur un monument digne d’une visite lors d’un
week end dernière minute ou d’un
passage en long séjour en Turquie.
Une naissance approximative du pont de pierre d'Adana
Construit à l’
époque romaine, le Taşköprü est aujourd’hui l’un des
symboles de la ville turque d’Adana. Pour rappel, Adana est la
quatrième ville de Turquie avec une
superficie de 14.030 m² et une population de
deux millions d’habitants.
Ce pont occupe encore aujourd’hui une place très
importante dans le
développement de la ville. D’ailleurs, il fait partie des
centres d’intérêt touristiques dans la cité, à découvrir pendant un voyage en Turquie.
Lors de votre
séjour tout compris, vous découvrirez aux alentours la zone de Pique-nique d’Aslantaþ, le Parc National de Karatepe, un musée en plein air, la Citadelles d’Adana et d’Anavarza, la Grande Mosquée (Ulu Cami), et le Musée d’Archéologie d’Adan.
La date de construction du pont n’a pas pu encore aujourd’hui être définie par les historiens. Ce
pont en arc a donc pu être construit
dès le règne d’Hadrien (117-137).
En tout cas, il est sûr qu’il a été
restauré par Justinien I (527-565). Par ailleurs, le mystère reste entier puisque le musée de la ville conserve une inscription qui fait référence à un certain Auxentius (vers 384) comme
architecte du pont et qui corrobore plus ou moins les hypothèses.
Ainsi, la structure du pont aurait pu être érigée
vers la fin du IVe siècle. Utilisant des moyens techniques assez primitifs de l’époque, le Taşköprü fut considéré comme un chef-d’œuvre technique. Vous pourrez peut-être élucider tout ce mystère lors de vos
vacances dernière minute en Turquie !
Un monument qui a su traverser les âges en Turquie
Seulement
14 des 21 arches d’origine construites en pierre
subsistent aujourd’hui. En effet, sept de ces arches avaient été
ensevelies sous la terre pendant les travaux faits sur le fleuve Seyhan vers la moitié des
années 1950.
Leur
destruction fait suite à la
construction d’un barrage en amont du pont afin d’accroître la production agricole de la région. Le pont de pierre d’Adana est le
second pont de construction romaine de la ville. L’autre pont du même type est le
pont Mopsueste, lequel se trouve sur la
rivière de Ceyhan.
Située dans une zone de tremblements de terre, cette
vitrine du savoir-faire technologique de l’époque, d’une
longueur de 310 mètres, a été réhabilitée plusieurs fois au cours des siècles : par Justinien en 742, sous le
calife Omeyyade al-Walid II, dont il prit le nom (Jisr al-Walid) d’ailleurs, et en 840 sous le règne du
calife al-Mu’tasim.
La
dernière restauration s’est faite entre
2006 et 2007. Le Taşköprü était aussi un
élément essentiel des
routes commerciales qui reliaient alors
l’Anatolie et la Perse. Principal lien entre les deux moitiés de la ville, il est aujourd’hui répertorié comme
le plus vieux pont en activité au monde.