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Marais de Stors : réserve naturelle régionale

Les randonneurs franciliens le savent : l’Île-de-France recèle, aux portes de Paris, des paysages aussi variés que beaux. Le Marais de Stors (95) abrite sur 47 hectares une biodiversité exceptionnelle et fragile qui justifie son classement en « réserve naturelle régionale », réalisé en juillet 2009.

Le Marais de Stors : un patrimoine naturel exceptionnel

Marais de Stors

À 27 km au nord de Paris, le Marais de Stors se niche entre la forêt de l'Isle-Adam et la commune de Mériel, dans le creux de la Vallée de Chauvry ; il s'adosse au nord à un coteau calcaire arboré dont les pelouses s'égayent d'orchidées sauvages. Le marais, couvert de tourbières, est traversé par le Ru du Vieux Moûtiers. La richesse de sa faune et de sa flore est remarquable tant par sa variété que sa qualité; une belle destination à tester pour un séjour immédiat : 140 espèces d'oiseaux et 50 espèces de coléoptères y ont été observées et 350 espèces végétales sont à ce jour répertoriées. Outre les oiseaux, le marais abrite des petits mammifères peu présents en Île-de-France, des chenilles et papillons ne fréquentant que les zones humides, des écrevisses à pieds blancs, des batraciens, des reptiles et des chauves-souris protégées
L'intérêt du site provient en partie de cette remarquable concentration faunistique et floristique sur une superficie (relativement) réduite et de la rareté de certaines espèces qui bénéficient d'une protection régionale, nationale ou européenne. Faites-y une petite escapade pendant un week end dernière minute, vous ne serez pas déçus.

Protection du Marais de Stors : les missions d'AEV

La protection du Marais de Stors est facilitée par son classement récent en « réserve naturelle régionale ». L'Agence des Espaces Verts (AEV), gestionnaire du site, prend en charge cette sauvegarde
Pêche, chasse, escalade y sont interdites. Après l'étude hydraulique en cours, le marais pourra être aménagé, en harmonie avec l'environnement, pour optimiser sa protection. La fréquentation du site, déjà limitée à certaines zones et règlementée, devrait être canalisée par la création d'un sentier pédagogique en bordure du coteau nord. La surfréquentation a en effet pour conséquence le piétinement de spécimens végétaux rares et fragiles. Le plan d'aménagement prévoit aussi d'empêcher l'accès du marais (déjà théoriquement interdit) aux quads et deux-roues motorisés par la construction de murets chicane.