Séjour culturel Espagne: TOP 5 des lieux à voir

Vous voulez connaître les meilleurs lieux pour un séjour culturel réussi en Espagne ? Vous êtes au bon endroit. Nous allons vous guider et faire découvrir ces lieux. Les musées espagnols rendent hommage aux innombrables artistes du pays. Pablo Picasso, Joan Mirò ou encore Salvador Dali en font partie.

Pour découvrir toutes les facettes de cet art unique, rendez-vous au musée Prado, à Madrid. C’est le haut lieu de l’art espagnol. Une immense collection est exposée sur trois étages dans un bâtiment impressionnant, inspiré du style néo-classique. Les amateurs d’art contemporain optent plutôt pour le musée Guggenheim de Bilbao. Cependant tous les musées espagnols retracent les héritages culturels inspirés des civilisations Phénicienne, Carthaginoise et Romaines.

L’héritage culturel espagnol se traduit également par un style architectural impressionnant. De nombreux monuments représentent ce trait de caractère et s’offrent aux visiteurs sur les places et les édifices les plus touristiques. Palais, mosquées, monastères, églises et de nombreuses cathédrales retracent les influences des civilisations qui ont envahi l’Espagne au cours de son histoire. Rendez-vous dans les principales villes comme Barcelone et Madrid, mais aussi les régions et les îles où les traditions sont encore très bien conservées.

Vous pourrez y découvrir des monuments historiques et culturels, et vous laissez imprégner du mode de vie des habitants (Corrida, le vin espagnol,...).  

Sommaire 1- Visiter le musée Guggenheim à Bilbao 2- Découvrir les Talayots aux Baléares 3- Les théâtres - musées Dali 4- Découvrir Pablo Picasso en Espagne 5- Les maisons traditionnelles à Séville

1- Visiter le musée Guggenheim à Bilbao

Exposant une impressionnante collection d’œuvres contemporaines, le musée Guggenheim est à visiter absolument pendant vos vacances à Bilbao. Impressionnant au niveau de son style architectural et de sa collection, le musée Guggenheim de Bilbao figure parmi les meilleurs sites touristiques de l’Espagne, étape idéal pour un voyage tout compris.

Histoire du musée Guggenheim de Bilbao

Qualifié de « meilleur édifice du XXe siècle » par le Roi d’Espagne Don Juan Carlos I, le musée Guggenheim de Bilbao a été inauguré en 1997 sous l’égide de la fondation Solomon R. Guggenheim. Il a été créé par l’architecte Franck Gehry et se présente avec une allure moderne et novatrice. La conception du plan a d’ailleurs été réalisée avec CATIA, un logiciel de Dassault Systèmes, originellement destiné à l’automobile et l’aéronautique. Cette petite révolution était nécessaire pour vérifier mathématiquement la possibilité de réalisation de certaines courbes « déconstructivistes », jamais réalisées auparavant pour ce genre de construction. Avant-gardiste et spectaculaire, ce musée est à l’image de tous les autres construits par la fondation. Rappelons en effet que la fondation Solomon R. Guggenheim a bâti plusieurs musées modernes à travers le monde : New York, Las Vegas, Venise, Berlin et Vilius – Lituanie en 2013. L’ensemble se présente avec une allure transparente grâce à des rideaux de verre qui recouvrent tous les murs. Ceux-ci sont maintenus par une impressionnante structure métallique. Et les finitions en pierre calcaire et titane de certaines parties du musée en font un lieu simplement incroyable. La singularité du musée est aussi représentée par les courbes irrégulières et sculpturales au style très urbain.

Les collections exposées au musée Guggenheim de Bilbao

Le musée Guggenheim de Bilbao expose uniquement les possessions de la fondation Solomon R. Guggenheim. La collection propre du musée regroupe les œuvres des artistes qui ont marqué la seconde moitié du XXe siècle, notamment Andy Warhol, Yves Klein, James Rosenquist, Willem de Kooning ou encore Clyfford Still. L’on peut également y découvrir les œuvres d’Antoni Tàpies, Eduardo Chillida, Robert Motherwell et Robert Rauschenberg. Présentant une vision d’ensemble de l’art visuel de la période susmentionnée, le musée Guggenheim expose peintures, sculptures, constructions et de nombreux autres types de créations artistiques. Le musée de Guggenheim présente aussi une collection permanente, relatant l’histoire de la fondation et la passion du fondateur pour l’art non objectif. Grand collectionneur, Solomon R. Guggenheim commence en effet à mettre sa collection à la portée du grand public en 1937, au Museum of Non-Objective Painting. Depuis, la collection de la fondation n’a cessé de s’agrandir. Elle est actuellement exposée partout dans le monde, dont le musée de Bilbao. Cette collection permanente comprend aussi l’impressionnante collection de Peggy Guggenheim, nièce du fondateur. Celle-ci représente l’essentiel de l’art moderne venu de Paris et de Londres durant la période précédant la Seconde Guerre mondiale. Le musée Guggenheim de Bilbao est aussi un lieu de rencontre incroyable avec divers espaces et programmations artistiques. Visitez absolument ce haut lieu de l’art moderne lors de votre prochain séjour dernière minute en Espagne.

 

2- Découvrir les Talayots aux Baléares

La civilisation talayotique et les fonctions du talayot

Dans la culture des îles Majorque et Minorque, la culture « talayotique » ou « talayotica » revêt une très grande importance. Des vestiges et des restes archéologiques sont visibles encore aujourd'hui. Malheureusement en ruine, les talayots, monuments en forme de tour de pierre, retracent cette période. On n'en trouve plus que dans l'île de Minorque. Les talayots, hauts de 5 à 10 mètres, ont des diamètres variables. Par contre, tous sont construits avec des pierres de moyenne et grande taille. Bien que leur fonction reste encore aujourd'hui un mystère, il semblerait tout de même que les talayots correspondent à un rituel magique. Au début, les archéologues pensaient que ces formes de cônes tronqués avaient une fonction funéraire puisque des os ont été retrouvés sous ces pierres. Plus tard, les recherches ont théoriquement démontré que ces tours de pierre servaient également de lieu de réunion aux anciens de la tribu ainsi qu'aux leaders. Ils ont été probablement construits avec un objectif militaire et transférés ensuite vers des fonctions plus civiles.

Le talayot, l'édifice des îles

Les talayots, vestiges de l'ère talayotique, s'apparentent également à d'autres restes archéologiques. Ainsi, les taulas ou les navetas possèdent beaucoup de choses en commun avec ces vieilles tours de pierre. Dans ces mêmes villages, les navetas sont aussi des édifices composés de blocs de pierre empilés en forme de coque de bateau renversé, tandis que les taulas, sont construites avec deux pierres, l'une dressée en verticale, l'autre en horizontale, formant ainsi un T. Ces dernières sont très souvent localisées à proximité d'un talayot. Par leur forme, ces constructions apparaissent comme un élément servant à se défendre car ils étaient circulaires. D'autres plus rectangulaires ressemblent beaucoup à des cimetières. Aujourd'hui, le nombre de talayots dans les îles Baléares ne dépasse pas 300, et tous sont situés à Minorque. Bien que nombreux sur cette terre, il est possible d'en découvrir ailleurs en Méditerranée. En effet, ces constructions en forme de pierre sont présentes sur d'autres îles, en Sardaigne ou en Corse entre autres.  

3- Les théâtres - musées Dali

Un artiste hors du commun

Le théâtre-musée Dali fait partie des plus grandes œuvres surréalistes du monde. Le musée prend place dans une construction du 19ème siècle qui fût autrefois l’ancien théâtre municipal de Figueras. Durant la guerre civile, le théâtre municipal fût détruit. C’est dans les ruines réaménagées que Salvador Dali y construisit son musée. Le musée fût inauguré et ouvert au grand public en 1974. L’artiste expose notamment ses œuvres surréalistes. La quasi-totalité de ses créations y sont visibles et retracent les trajectoires artistiques suivies par l’artiste. Selon l’artiste, ce cadre surréaliste est l’endroit le plus approprié pour y exposer ses œuvres. De plus c’est à cet endroit que le peintre-artiste a tenu sa première exposition de peinture.

Un cadre exceptionnel pour une exposition merveilleuse

Idéalement, pour profiter pleinement du contenu du musée, il faut prévoir au moins deux jours. Le musée étant divisé en plusieurs parties à Figueras, à Portlligat et à Pubol, il faut prévoir le temps de déplacement dans ces deux jours. Durant la visite du musée, les visiteurs pourront notamment observer les vestiges de l’ancien théâtre où a été construit le musée. Les visiteurs apprécieront la cour centrale, la scène et sa coupole mais aussi un grand nombre d’œuvres de Salvador Dali dans la salle du trésor telles des dessins, des gravures, des peintures. La salle des poissonneries retrace les divers courants artistiques grâce à la collection de tableaux qui y est exposée. La crypte du peintre est également accessible pour tous ceux qui veulent rendre hommage à ce grand artiste.

Œuvres exposées au théâtre musée Dali

Pour ceux qui connaissent bien l’artiste et ses œuvres, une visite au théâtre-musée Dali sera une occasion unique pour eux d’observer les tableaux suivants : Gala, Banyistes des Llaner, mais aussi un grand nombre d’œuvres remarquables telles que la Galatea des sphères, le Leda atomique, la corbeille à pain, galarina, les athlètes cosmiques, le spectre du sex appeal et le Port Alguer. Bien que ce musée soit dédié à Salvador Dali, des œuvres d’autres artistes sont également exposées comme par exemple celles d’Evariest Vallès, Wolf Vostell et Ernest Meissonnier. Le musée et les œuvres qu’il contient ont été intégralement conçus et choisis par Salvador Dali qui voulait que les visiteurs soient plongés dans un univers captivant et unique.

Visiter le théâtre musée Dali

Situé en Espagne, à Figueras sur la place Gala-Salvador Dali ce musée est accessible au public toute l’année excepté à la veille de Noël, le jour de Noël et le lendemain du nouvel an. L’entrée au théâtre musée Dali est gratuite pour les enfants de moins de 8 ans et pour les membres de l’association Amis des musées Dali, pour les membres de l’association ICOM, pour les membres de l’association des Muséologues de Catalogne et également pour les journalistes accrédités. La visite du musée théâtre de Dali peut se faire individuellement mais également en visite par groupe. Des visites pour les groupes sont disponibles sur réservation ainsi que des visites éducatives.    

4- Découvrir Pablo Picasso en Espagne

Pablo Picasso est incontestablement considéré comme le plus grand peintre du XXe siècle. Cet artiste espagnol est, avec Braque, l’une des grandes figures du cubisme. Un certain nombre de ses œuvres sont d’une grande valeur artistique.

La vie de Pablo Picasso

Pablo Picasso est né le 25 octobre 1881 à Malaga en Espagne. Il est le fils d’un professeur de peinture appelé Don José Ruiz-Blasco, et d’une mère s’appelant Maria Picasso-Lopez. Sous les encouragements de son père, Picasso peint ses premiers tableaux dès l’âge de 8 ans et fréquente l’académie des écoles d’art. Sa première peinture à l’huile, « Le petit picador jaune », est produite en 1889. Les œuvres de son enfance et de son adolescence reflètent d’ailleurs son vécu quotidien. Âgé de 15 ans, Picasso attire déjà l’attention de la presse espagnole avec son œuvre « La première communion » exposée à Barcelone. En 1900, Picasso s’installe à Paris et connaît une période difficile qui durera quatre années. En 1901, il change son nom Ruiz-Blasco par celui de Picasso et ne trouve véritablement le succès qu’à partir de 1904, quand de nombreux collectionneurs s’intéressent à ses tableaux. Il se marie en 1918, avec une danseuse de ballet d’origine russe appelée Olga Khokhlova, et se consacre dans les années 20, à la sculpture et à la création d’objets d’art métalliques. Il se sépare d’Olga en 1935 puis s’oppose au mouvement fasciste initié par Franco avant de devenir membre du parti communiste de 1944 à 1953. Picasso meurt à 91 ans d’une embolie pulmonaire, le 8 avril 1973, dans sa villa de Mougins près de Grasse.

Les œuvres de Picasso

Picasso a abordé plusieurs styles au cours de sa carrière. Il a surtout bouleversé les codes de la représentation grâce à sa faculté de se remettre en question. Pendant ses premières années à Paris, il évolue dans la solitude, la pauvreté, et la tristesse. Ce qui a fortement influencé ses œuvres de l’époque, qualifiée par les historiens de « période bleue », et qui présentait des tableaux moroses dominés par le bleu et le vert. Mais dès 1904, la « période rose » aborde des thèmes plus joyeux. En 1907, le tableau culte de Picasso intitulé « Les demoiselles d’Avignon » présente des formes simplifiées qui s’inspirent de Cézanne. Par ce chef-d’œuvre, il préfigure le style du « cubisme » initié par Georges Braque. Le peintre espagnol a développé avec le père du cubisme ce que les artistes appellent le « cubisme analytique », où la représentation centrale est remplacée par des formes éclatées montrant plusieurs facettes. Le style de Pablo Picasso évoluera vers le « cubisme synthétique » qui montre simultanément les différents angles d’un même objet sur la toile. Pour compléter son art et perfectionner sa réflexion, il a également pratiqué la sculpture et la gravure. Il sera également catégorisé de surréaliste, à cause notamment de son intérêt de la double signification des images. Et l’une de ses œuvres les plus célèbres, « Guernica », exprime son positionnement politique antifasciste. Lors de votre voyage en Espagne, ne manquez pas d'aller visiter les musées qui lui sont consacrés, comme le musée Picasso à Barcelone ou le musée Picasso à Malaga.  

5- Les maisons traditionnelles à Séville

Un habitat traditionnel à Séville est très semblable à celui du reste de l'Andalousie en Espagne. Le langage architectural qui y prévalait était la règle avant les grandes vagues d'urbanisation des années 1960.

Les types d'habitations à Séville

La demeure populaire sévillane, tantôt modeste, tantôt luxueuse se retrouve principalement dans les quartiers de la Macarena, de la San Vicente et du centre historique de la ville. La première formule de logement se caractérise par sa faible élévation, rarement plus d'un ou deux étages et organisée autour d'un petit patio. Les pièces y sont petites et sombres. L'habitation est surmontée d'un toit en terrasse, appelé azotea, au plan à peine incliné. L'autre formule est incarnée par les corrales de vecinos. Ce sont des immeubles collectifs, organisés autour d'un vaste patio intérieur, sur lequel s'ouvrent plusieurs appartements, mais tendent à disparaître de nos jours. En parallèle de cet habitat populaire à Séville se sont multipliés les édifices cossus. Ils sont plus en hauteur, à l'architecture plus ostentatoire, et à base de moulures. On note aussi la présence de balcons à consoles ou en encorbellement (oriels). Ces maisons sont souvent très colorées et situées dans les zones les plus huppées du centre de Séville comme la Plaza Nueva et l'Avenue de la Constitution ou encore la Plaza de San Bernardo. Elles ont été sorties de terre aux XIXe et XXe siècles et sont faites de briques ou de pierres.

Les particularités des maisons traditionnelles à Séville

Comme dans toute l'Andalousie, il existe des caractéristiques communes à ces bâtisses, quel que soit leur degré de raffinement. Outre l'utilisation abondante de la chaux, le patio est l'élément fondamental présent dans toutes les maisons. Sa fonction principale est d'apporter de l'ombre et de la fraîcheur en plein été. Aux dimensions et à la décoration variable, déterminées en fonction de la taille du bâtiment, la place est un lieu de rencontres et de vie en Espagne. Les patios sont toujours ornés de plantes et de fleurs, et les plus confortables d'entre eux se parent d'une fontaine. En ce qui concerne les façades des édifices sévillans, elles sont rarement unicolores. Le rouge sang de taureau et l'ocre sont souvent choisis, car en contraste avec le blanc, mettant ainsi en valeur les différents éléments de la façade. Quant aux fenêtres, elles sont ornées de grilles en fer forgé et sont souvent de taille réduite. Enfin, on ne saurait omettre les azulejos, carreaux de faïence assemblés en panneaux, reproduisant des motifs géométriques, végétaux ou historiques plus ou moins raffinés placés à la base des murs.